Lesbos : la justice grecque abandonne la procédure pour « espionnage »

Vendredi 13 janvier, la cour de Mytilène a annoncé l’annulation de la procédure pour « espionnage » à l’encontre de vingt-quatre humanitaires sur l’île grecque de Lesbos.

Cette annonce met un terme à cette procédure à l’encontre de bénévoles de plusieurs nationalités, qui avait été dénoncée par l’ONU et d’autres organisations non gouvernementales (ONG).

Parmi les personnes poursuivies, figuraient la réfugiée Syrienne Sarah Mardini, dont la sœur nageuse olympique et elles ont inspiré une fiction diffusée sur la plateforme Netflix.

Selon la cour de Mytilène, cette annulation par la justice grecque a été motivée par des vices de procédures, concernant, entre autres, le manque de traduction de l’acte d’accusation pour les prévenus étrangers.

Ainsi, le tribunal du chef-lieu de Lesbos a suivi les recommandations du procureur.

Cependant, la procédure distincte au motif de trafic de migrants est toujours en cours d’instruction.

Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme avait réclamé l’abandon des poursuites à la justice grecque, pour l’ensemble des charges retenues contre ces bénévoles.

Elizabeth Throssell, la porte-parole du Haut-Commissariat avait déclaré au cours d’un briefing de l’ONU à Genève : « ce genre de procès est vraiment inquiétant, parce qu’il criminalise les actions qui sauvent la vie des gens », avant de rajouter : « sauver des vies et fournir une aide humanitaire ne devrait jamais être criminalisé. De telles actions sont, tout simplement un impératif humanitaire et des droits humains ».

En outre, l’Organisation internationale pour les migrations ont recensé près de 500 migrants morts ou disparu depuis 2021 « malgré le besoin critique d’assistance vitale en Méditerranée orientale ».

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