Influenceurs : nouvelles plaintes pour escroquerie

Lundi 23 janvier, le Collectif d’Aide aux Victimes d’Influenceurs (AVI) a déposé deux plaintes auprès du parquet de Paris.

Dans la première plainte, adressée contre X, il s’agit d’une possible escroquerie aux NFT, qui vise la plateforme Animoon.

Inspirée du célèbre jeu de cartes Pokémon, le projet Animoon a réussi une levée de fonds estimée à plus de six millions d’euros en regroupant plusieurs milliers d’investisseurs.

Cependant, ces investisseurs français n’ont toujours pas touché de dividende, cinq mois après la vente des NFT Animoon.

La plateforme promettait à ses premiers investisseurs des gains mirobolants tels que des voyages au Japon, des vêtements de luxe, des gains de cartes Pokémon, ou encore une rente à vie de 2 500 dollars tous les mois.

Les cadres d’Animoon sont désormais injoignables, tout comme ses fondateurs ou ses administrateurs.

Ainsi, la promotion de cette plateforme a été faite par des influenceurs français pendant plusieurs mois sur les réseaux sociaux.

La seconde plainte déposée par le collectif AVI vise directement le couple Nadé et Marc Blata, deux influenceurs issus de la téléréalité.

Basés à Dubaï, Nadira Brik Chaouche et Marc Singainy Tevanin, leur véritable identité, ont fortement incité leurs sept millions d’abonnés, sur Instagram, à investir sur le cours des devises et produits dérivés du Forex.

Ils proposaient ces mises via une application partenaire, avec la promesse des gains très importants.

L’une des victimes, Mel, qui a perdu mille euros en 2022, a déclaré à franceinfo : « Marc Blata est certifié sur Instagram. Il a beaucoup de followers. Je l’ai vu dans l’émission de Cyril Hanouna. Ça donne une certaine crédibilité. Il était convaincant et rassurant sur ce produit. Il disait qu’il investissait comme nous. Je n’ai pas cédé tout de suite à sa promesse ‘copier-coller-encaisser’ mais au bout d’un moment, le cadre et la façon dont ils opèrent met en confiance ».

Le collectif AVI a expliqué dans un communiqué : « en lançant ces recours, nous souhaitons mettre en garde le public jeune et moins jeune sur les dangers des promotions de certaines ‘stars’ sans scrupule, pointer la passivité des plateformes, souligner l’impuissance des institutions et encourager d’autres procédures identiques ».

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