Selon une information de BFMTV en date de dimanche 29 janvier, Raphaël Dupond-Moretti, le fils du garde des sceaux, a été mis en examen au motif de « violences conjugales ».
À la suite de sa garde à vue de vendredi dans les locaux de la gendarmerie de Courchevel en Savoie, il a été entendu par un juge d’instruction samedi avant d’être remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire.
Le mis en cause travaille dans un établissement hôtelier dans la célèbre station de sports d’hiver.
Le parquet d’Albertville est en charge de diriger les investigations.
Les faits en question remontent à jeudi, quand une voisine a contacté les gendarmes pour des soupçons de violences conjugales après avoir entendu des cris et du vacarme.
Une fois sur place, les militaires ont trouvé la compagne de Raphaël Dupond-Moretti qui s’était réfugiée chez sa voisine.
La victime a expliqué avoir reçu plusieurs coups de poing, de pied et de sac.
Après ces violences présumées, elle a consulté un cabinet médical qui lui a prescrit quatre jours d’incapacité totale de travail (ITT)
Le mis en cause avait déjà quitté les lieux à l’arrivée des gendarmes.
Cependant, il s’est rendu aux autorités de lui-même le vendredi matin.
Ainsi, il a été placé en garde à vue.
Sur l’antenne de BFMTV, Éric Dupond-Moretti a réagi à cette information : « en tant que père je suis dévasté, j’ai une pensée pour la victime, chaque violence quelle qu’elle soit est intolérable ».
Il a également déclaré : « en tant que ministre je n’ai cessé de lutter contre les violences faites aux femmes et que pour que leur parole soit prise en compte ».
« En tant que citoyen je demande à ce qu’on respecte ma vie familiale », a réclamé le ministre, pour qui il « appartient désormais à la justice de faire son travail ».
