Lundi 6 mars, le député de la 2ème circonscription du Cher Nicolas Sansu a reconnu avoir été placé en garde à vue ce week-end au motif de conduite en état d’ivresse manifeste.
Il est également mis en cause pour outrage sur des agents des forces de l’ordre.
Selon les informations de plusieurs médias locaux, dont Le Berry Républicain, les faits remontent à la nuit du 27 au 28 février dernier.
Après une soirée dans un bar de Vierzon, le député Nicolas Sansu (Nupes, PCF), qui reste présumé innocent, a été contrôlé aux commandes de sa voiture.
À la suite de ce contrôle, l’élu est poursuivi pour conduite en état d’ivresse manifeste, mais aussi pour avoir outragé les policiers au moment des faits.
Le prévenu ne remet pas en cause les faits, il assure même avoir présenté des excuses aux fonctionnaires de police.
Il a déclaré à la presse : « je reconnais avoir bu. C’était à la suite du colloque avec les autres députés. Je pensais que je pouvais conduire. D’ailleurs, le lendemain, j’étais à l’Assemblée nationale et je suis intervenu sur le dossier du Polt (ligne ferroviaire qui relie Paris, Orléans, Limoge à Toulouse, NDLR). J’étais un peu au-dessus (du taux légal, NDLR). J’étais à 500 mètres de chez moi, j’estimais que je pouvais rentrer en voiture, peut-être à tort ».
Il a également reconnu avoir été « agacé » de se faire arrêter à proximité de son domicile, un agacement, « pas tolérable et pas normal », qui lui vaut un outrage : « je ne suis pas fier. Je présente mes excuses aux forces de police. Maintenant, il faut assumer ».
Ainsi, le député a été convoqué par la justice après la garde à vue, « je passerai devant la procureure ».
Cependant, ni lui ni le parquet de Bourges n’ont donné plus de précisions sur la date de passage devant la justice.
