Mardi 25 avril, le parquet de Lyon (Rhône) a annoncé l’ouverture d’une enquête au motif de « violences aggravées » à la suite des affrontements qui ont suivi le match de Ligue 1 entre les clubs de l’Olympique lyonnais (OL) et l’Olympique de Marseille (OM) dimanche dernier.
Après le match de football, entre 22 heures 30 et 22 heures 50, les policiers ont dû intervenir au niveau du virage sud du Groupama Stadium « pour figer une situation liée à une bagarre », selon la préfecture du Rhône.
Elle a précisé que deux supporters ont été blessés, dont un qui a été pris en charge par les services de secours.
D’autres incidents de même nature ont été constatés aux environs de 23 heures et ont nécessité l’intervention des forces de l’ordre.
Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogène afin de disperser les belligérants, qui jeté des barrières dans leur direction.
Aussi, une vidéo circule sur les réseaux sociaux depuis lundi 24.
Selon les supporters de l’OM, elle a été tournée dans la soirée de dimanche.
Des propos de nature raciste sont entendus, mais on y voit également un groupe d’une dizaine d’individus s’en prendre à un homme jeté à terre et roué de coups.
Le club de Ligue 1 lyonnais a évoqué des incidents autour du Groupama Stadium : « l’OL condamne fermement les violences et les propos qu’on entend sur la vidéo ».
L’OL a précisé qu’aucune plainte n’avait été déposée au moment de sa déclaration, et a encouragé à saisir la justice.
Ces violences ont eu lieu alors que la préfecture du Rhône avait pris un arrêté limitant le nombre de supporters de l’OM à 400 individus.
Cette mesure, prise pour prévenir tout risque de trouble à l’ordre public, n’a visiblement pas été suffisante.
