Vendredi 21 avril, la police de Rotterdam au Pays Bas a interpellé la célèbre avocate Inez Weski.
Elle est accusée d’avoir aidé l’un de ses clients et chef présumé de la Mocro Mafia : Ridouan Taghi.
La Mocro Mafia est un réseau de trafic de stupéfiants, essentiellement de cocaïne, qui part du Maroc en direction de l’Europe.
Ce réseau est malheureusement célèbre au Pays Bas, dont les habitants se passionnent pour ce feuilleton judiciaire.
La Mocro Mafia a aussi réussi à se lier avec d’autres organisations criminelles d’envergure internationale comme la Camorra italienne.
Ridouane Taghi est soupçonné de plusieurs faits graves, notamment treize tentatives de meurtres et meurtres.
La pénaliste âgée de 68 ans est accusée d’avoir aidé le chef mafieux présumé alors qu’il est emprisonné dans un établissement pénitentiaire de haute sécurité.
Inez Weski aurait fait passer des messages et des informations entre le détenu et des personnes qui appartiennent à son réseau criminel.
Une autre de ses avocates, Menya Arab-Tigrine, du barreau de Paris, a par ailleurs dénoncé un traitement humiliant en rapport avec ses conditions de détention.
Pour elle, c’était « matériellement impossible pour lui d’envoyer quelques messages que ce soit. Il n’a plus de contacts avec les êtres humains. Les parloirs avec tout membre de sa famille lui sont strictement interdits. Les contacts avec les membres du personnel pénitentiaire passent par écrit. Il ne parle plus ».
Dans ce dossier, qui passionne les foules et dont une série a été produite sur la plateforme Netflix, il y a pourtant des faits d’une gravité et d’une horreur peu commune.
En effet, après l’arrestation de Ridouan Taghi, le frère d’un témoin-clé et l’avocat de ce témoin ont été assassinés, tout comme un journaliste d’investigation, sans parler des nombreuses menaces à l’encontre de personnalité politique telles que le ministre de la justice, le premier ministre ou encore la princesse Amalia, de la famille royale.
