Lundi 5 juin, le procureur de Nancy, François Capin-Dulhoste, a annoncé l’ouverture d’une enquête à la suite de l’agression du maire de Magnières, dans la Meurthe-et-Moselle.
La victime, Édouard Babel, a été agressée dans la nuit de samedi à dimanche.
Dans un communiqué publié le 5 juin, le procureur de la République de Nancy a déclaré : « une information judiciaire a été ouverte auprès d’un juge d’instruction, des chefs de violence aggravées, menaces de mort et outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique ».
En outre, il précise que des mesures de contrôle judiciaire vont être requises à l’encontre des deux jeunes hommes mis en cause, notamment « interdictions de contact entre coauteurs, avec les victimes » ainsi que « interdiction de paraître à Magnières ».
Les faits en question se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche, dans cette commune de 300 habitants située à une cinquantaine de kilomètres de Nancy.
L’élu a tenté d’intervenir pour demander aux occupants de la salle des fêtes de se calmer alors qu’un anniversaire était célébré.
Dans son communiqué, le procureur a expliqué la situation : « aux alentours de 2 h 30 du matin, une dispute éclatait occasionnant du tapage nocturne. Le maire de la commune, accompagné de deux couples d’amis, se rendait sur place pour calmer la situation », avant de préciser : « sur les lieux, un individu giflait le maire, qui quittait la salle des fêtes et était poursuivi par un groupe de sept à huit individus qui le faisaient chuter au sol puis lui assénaient des coups ».
L’édile s’est vu prescrire une « incapacité totale de travail d’un jour ».
L’un des hommes qui l’accompagnait a également reçu des coups qui lui ont valu deux jours d’ITT.
Pour Arnaud Crochet, le préfet de Meurthe-et-Moselle, « s’attaquer à un maire, c’est s’attaquer aux fondements de ce qui nous unit, la République. Cette violence exige une réponse pénale ».
Cette agression est la dernière d’une longue série de menaces et agressions envers les maires de plusieurs communes à travers tout le pays.
