Luc Di Gallo « victime d’une violente agression homophobe »

Mercredi 21 juin, Luc Di Gallo, l’adjoint au maire de la ville de Montreuil, située en Seine-Saint-Denis, a raconté sur les réseaux sociaux la violente agression homophobe dont il a été victime.

Les faits qu’il dénonce se sont produits dans le parc des Guilands dans la ville en question, le 2 juin dernier, alors qu’il avait un rendez-vous avec un homme après des échanges sur l’application de rencontres homosexuelles Grindr.

La victime présumée a expliqué au quotidien Le Monde : « le lieu m’a un peu interpellé mais il y avait des familles, des jeunes qui jouaient, donc je n’étais pas inquiet plus que ça ».

Sur le réseau social Twitter, Luc Di Gallo a raconté ce qu’il s’est passé : « il portait un masque chirurgical au prétexte d’être allergique aux pollens, le rendant ainsi difficilement reconnaissable. Je me suis mis à le suivre tout en discutant avec lui dans un endroit très sombre. C’est là qu’il a crié : Sortez et trois personnes ont surgi de derrière des arbres. Dans un mouvement très rapide, il a passé son bras autour de mon cou afin de me maitriser. Les trois autres se sont jetés sur moi pour me rouer de coups de poing à la figure. L’un d’eux a crié : Sale PD, pédophile ».

Obligé de s’allonger au sol, « j’ai tenté d’appeler au secours mais l’un des agresseurs a serré mon cou de plus en plus fort pour m’en empêcher. J’étouffais… Puis au bout d’une poignée de minutes, l’un d’entre eux a dit : C’est bon, on a tout et ils sont partis. Tout s’est passé très vite et très violemment ».

Les agresseurs sont repartis avec une sacoche contenant « ses deux téléphones portables, le badge de la mairie, de l’argent et ses cartes bancaires », selon Mediapart, qui précise que la victime s’est rendue au commissariat de Montreuil pour y déposer une plainte pour « violences commises en raison de l’orientation sexuelle de la victime » et « vol en réunion ».

Cette agression lui a valu sept jours d’ITT.

Alors qu’il a hésité avant de rendre cette affaire publique, cependant, « l’idée est de faire peur aux agresseurs et donner du courage aux victimes. Montrer qu’on va être de moins en moins à se taire et donc que les agresseurs seront de plus en plus poursuivis ».

Luc Di Gallo a reçu le soutien de sa municipalité et de plusieurs personnalités politiques.

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