Le cinéaste Nicolas Bedos accusé de viol et agressions sexuelles

Mardi 18 juillet, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire qui vise le cinéaste Nicolas Bedos.

Le cinéaste est accusé de viol et agressions sexuelles par trois femmes qui ont chacune distinctement déposé une plainte.

L’enquête préliminaire a été ouverte le 5 juillet, selon le parquet, qui confirme les informations dévoilées par Mediapart.

Le site d’information, qui a reçu des témoignages de plaignantes, a expliqué que le parquet a reçu le « signalement de plusieurs femmes » à la fin du mois de juin dernier.

Selon Mediapart, une des victimes présumées a été entendue par les agents en charge de l’enquête le 4 juillet, tandis qu’une seconde devrait être entendue à son tour le 21 juillet.

La première victime présumée, âgée de 50 ans, a raconté des faits en date de l’année 1999.

Elle a raconté avoir été violée au domicile des parents de l’accusé situé à Neuilly-sur-Seine, alors qu’entre les deux protagonistes s’était instaurée une « forme de relation amicale ».

Pour la seconde femme à avoir saisi la justice, les faits en question se seraient déroulés dans une maison de vacances au cours de l’été 2017.

Elle a précisé également entretenir une relation amicale « de longue date » avec le cinéaste âgé de 44 ans.

Les deux plaignantes se sont décidées à déposer une plainte après avoir eu connaissance du procès à l’encontre de Nicolas Bedos pour des faits de nature similaire.

En effet, il devra se présenter au tribunal correctionnel de Paris en février 2014 pour un autre dossier judiciaire.

Il est accusé d’agression sexuelle en état d’ivresse à la suite d’une plainte pour des faits qui auraient eu lieu dans une boîte de nuit parisienne dans la nuit du 1er au 2 juin.

Julia Minkowski, l’avocate de Nicolas Bedos, avait déclaré : « il ne veut pas remettre en doute la parole de la plaignante qui décrit un geste déplacé de quelques secondes par-dessus son jean », avant de rajouter : « mais un tel geste, dont il n’a pas le souvenir, qui se serait produit sur la piste de danse d’une boîte de nuit, n’a pu être qu’accidentel sous l’effet de l’ébriété ».

Le mis en cause n’a pas souhaité s’exprimer sur cette affaire.

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