Au cours de la nuit du 1er au 2 juillet à Marseille, un jeune homme, Mohamed B, est décédé d’un arrêt cardiaque dans des circonstances troublantes, alors que la mort du jeune Nahel avait occasionné plusieurs nuits d’émeutes à travers de nombreuses villes en France au début de l’été.
Nahel, un adolescent de 17 ans, a été tué par un policier à Nanterre (Hauts-de-Seine) alors qu’il tentait d’échapper à un contrôle de police.
Ce drame avait occasionné des nuits d’émeutes dans plusieurs villes en France.
Ainsi, dans la nuit du 1er au 2 juillet dernier, Mohamed B est mort à la suite d’un arrêt cardiaque à Marseille (Bouches-du-Rhône) alors qu’il circulait en scooter.
En outre, l’autopsie réalisée sur l’homme âgé de 27 ans a révélé qu’il est bien mort d’un arrêt cardiaque, mais également que cet arrêt cardiaque a été provoqué par un choc violent au niveau du thorax.
Un choc qui pourrait correspondre à un tir de projectile de type flashball.
Le parquet a expliqué que la mort du père de famille est due à « un choc violent au niveau du thorax causé par un tir de projectile de type flashball ».
Des policiers, présents sur place au moment des faits, devraient être entendus par les enquêteurs en qualité de témoins.
Selon BFMTV, une vingtaine de fonctionnaires de police devrait être entendue dans cette affaire.
Le parquet a aussi précisé que cinq policiers ont été placés en garde à vue mardi 8 août, avant que deux d’entre eux ne soient remis en liberté dans la soirée.
A la suite du décès de Mohamed, une information judiciaire a été ouverte par le parquet de la cité phocéenne au motif de « coups mortels avec usage ou menace d’une arme ».
Les investigations ont été confiées à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et à la police judiciaire de la ville.
