Jeudi 10 août, la DGCCRF, Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, a annoncé avoir averti quatre influenceuses françaises pour des comportements répréhensibles.
En effet, le service de répression des fraudes a demandé à ces quatre jeunes femmes de « cesser des pratiques commerciales trompeuses » via leurs comptes sur les réseaux sociaux de TikTok, Instagram, Youtube et Snapchat.
Ces quatre mises en cause sont Mélanie Orlenko, Amandine Pellisard, Gulfer Taskiran et Fanny Sanial.
Les trois premières sont accusées d’avoir trompé « le consommateur sur la licéité » d’un service.
Il s’agit plus précisément d’injections d’acide hyaluronique « par un prestataire ne disposant pas des qualifications requises », selon le communiqué diffusé par la DGCCRF sur leur site internet.
Il s’agit d’un produit utilisé pour donner du relief aux lèvres des utilisateurs.
Depuis quelques mois, plusieurs procédures judiciaires sont en cours pour des cas d’injections illégales d’acide hyaluronique.
En effet, ce n’est pas la légalité du produit qui est remise en question, mais les personnes qui l’administrent, qui doivent obligatoirement être des professionnels de la santé.
En outre, la provenance de l’acide doit être contrôlée.
En cas de manquement, les risques sanitaires pour les usagers peuvent être graves.
Concernant les influenceuses visées par l’avertissement de la DGCCRF, il est également question de manquement de la mention sur « le caractère publicitaire » des publications pour lesquelles elles ont perçu une rémunération ou contrepartie.
Ainsi, la DGCCRF a ordonné aux jeunes femmes « de se mettre en conformité » avec le code de la consommation et de « cesser ces pratiques ».
Depuis le début de l’été, la répression des fraudes a averti plusieurs influenceurs en France, tandis que les Parlement a adopté un texte qui encadre les pratiques de ces nouveaux gourous de la consommation.
