Jeudi 28 mars dernier, la femme politique Rama Yade, accusée de faux, usage de faux et inscription indue sur une liste électorale, a été relaxée par le tribunal correctionnel de Nanterre.
Rama Yade était soupçonnait d’avoir menti sur l’adresse de son domicile afin de garder son nom sur une liste électorale à Colombes, ville où elle est élue de l’opposition.
Lorsque ces soupçons ont été rendu publics, elle a immédiatement été radiée des listes électorales de la ville car elle ne pouvait prouver qu’elle y habitait, radiation que la vice président de l’UDI a nié jusqu’au bout, prétextant « un simple changement de bureau de vote consécutif à un changement d’adresse ».
La femme politique avait ensuite essayé de s’inscrire sur la liste électorale d’une autre ville, essai qui a échoué ; la commission de révision des listes électorales de Colombes n’a pas accéder à cette demande de réinscription.
Désormais poursuivie pour faux, usage de faux et inscription indue sur une liste électorale, et alors que le parquet réclamait 5 000 euros d’amende sans peine d’inéligibilité, la justice a choisi la relaxe pour l’ancienne secrétaire d’Etat.