Samedi 13 avril au Caire (Egypte) s’est ouvert le procès de l’ex-président égyptien Hosni Moubarak, le juge chargé de l'affaire a renvoyé le dossier devant autre une cour d’appel.
Tout s’est passé très rapidement samedi 13 avril au Caire où l’ex- président égyptien Hosni Moubarack faisait face au juge Moustafa Hassan Abdallah qui a renvoyé le dossier devant une autre cour d’appel après avoir été mis en cause par les avocats.
« Ce juge et son équipe avaient acquitté tous les inculpés dans l'affaire de la 'bataille des chameaux' et il y a beaucoup de doutes à leur sujet. Cela le disqualifie pour mener ce procès », a déclaré un avocat des parties civiles, Amir Salem. « Le peuple veut l'exécution du président », ont scandé d'autres avocats.
En plein soulèvement populaire contre l’ex-président Hosni Moubarak le 2 février 2011, les partisans du président avait alors fait irruption sur la place Tahrir au centre de la capitale égyptienne et avaient attaqué des milliers de manifestants.
A bientôt 85 ans Hosni Moubarak malade était sur une civière lunettes de soleil aux yeux. Comparaissant également ses deux fils Alaa et Gamal discutaient avec leur père en attendant le début de l’audience.
Face au procès de 2011, ce nouveau procès ouvert pour complicité de meurtre de manifestants ainsi que corruption se serait déroulé dans la plus grande indifférence de la population égyptienne et du monde arabe.
