José Efraín Montt en route pour un procès sous tension

Annulé en avril dernier le procès de l'ancien dictateur du Guatemala José Efraín Montt reprend.

Le dictateur José Efrain Montt serait l'un des responsables des massacres commis lors de la guerre civile qui a eu lieu entre mars 1982 à août 1983. Le procès avait été annulé en avril dernier. Ancien dictateur du Guatemala José Efrain Montt est accusé de génocide et de crime contre l'humanité. Réputé pour être l'un des dictateurs les plus sanguinaires d'Amérique Latine, il avait failli échapper à la justice. En 2012, les preuves nécessaires avaient été réunies et l'ancien dictateur avait été poursuivi en justice pour aux accusations de crimes.

Le procès avait été annulé le jeudi 18 avril. Selon la CEH (Commission d'Eclaircissement Historique de l'ONU) 448 villages auraient été décimés et 10 000 personnes éxécutées. Il est prévu que le procès reprenne le mardi 7 mai. L'origine de cette guerre civile se situerait au début du XX ème siècle où l'entreprise étatsunienne United Fruit Company détenait le monopole qui avait le plus de pouvoir économique et politque au Guatemala. En 1944 l'accaparement du pouvoir de cette entreprise par le Guatemala a engendré une guerre civile dont l'objectif était de rendre le pouvoir au peuple et établir la démocratie. Entre coup d'Etat, chaos politique et renversement de pouvoir, il en a fallu peu à José Efrain Montt pour arrviver au pouvoir en 1982 et devenir président de la république du Guatemala.

Tortures, viols, amputations, la politique de José Efrain Montt est celle de la terre brûlée, tuant le bétail, brûlant les champs ou encore rasant les villes. Selon le ministre des Affaires Etrangères du Guatemala, Luis Fernando Carrera le procès de l'ex dictateur traite de la réconciliation nationale et du probème de l'impunité.  Le procès provoquerait une vague de tension provenant de Vétérans Militaires du Guatemala, oganisation qui avait défendu Montt. L'ex dictatieur tentait de s'accrocher  à la loi d'Armistie, le juge  lui aurait déclaré que cette procédure ne s'applique pas aux génocides. A l'heure actuelle les victimes de la guerre civile ainsi que de la politique de la terre brûlée espèrent que justice soit faite.