Finale masculine de Roland-Garros : les Hommen évitent le procès

Hier, le tribunal correctionnel de Paris a conclu à la nullité des placements en garde à vue de quatre Hommen, interpellés pour introduction de fumigènes lors de la finale masculine de Roland Garros le 9 juin dernier. Les gardes à vue étant nulles, le procès n’a plus lieu d’être. 

Les quatre Hommen, petit groupe politique qui s’oppose au mariage gay, qui avaient perturbé la finale masculine du tournoi de Rolland Garros le 9 juin dernier en brandissant, torse-nu, des pancartes pour la démission de François Hollande et en ayant des fumigènes – l’un d’eux a même mis pied sur le terrain, le fumigène toujours en main- ont échappé de justesse au procès.

Nullité des gardes à vue et absence de procès 

Le tribunal correctionnel de Paris a donné gain de cause à la défense et a prononcé la nullité des gardes à vue de ces jeunes hommes en raison d’une notification tardive de leurs droits.

La notification des droits, qui ne doit pas excéder cinquante minutes après l’interpellation, ne l’a été qu’au bout de trois heures. De fait, la nullité des placements en garde à vue entraîne la nullité du procès devant le procureur de la République.

Le président de la cour a néanmoins tenu à mettre en garde les prévenus: « Je pense qu’il y aura appel du ministère public et que vous aurez à vous expliquer devant la cour d’appel de ces sujets ».