Le pédophile espagnol gracié : le roi du Maroc change d’avis

Le dimanche 4 août 2013, le roi du Maroc, Mohammed VI, annonce qu'il retire la grâce accordée au pédophile espagnol, Daniel Galvan. Selon divers journaux, l'homme aurait déjà quitté le pays. La décision du 30 juillet 2013, prise par le roi du Maroc, avait créé de nombreuses émeutes.

Face aux nombreuses révoltes menées dans les rues, le roi du Maroc a annoncé dimanche 4 août 2013, qu'il retirait la grâce accordée à Daniel Galvan, violeur de onze enfants marocains. Le ministère de la Justice marocaine va étudier avec l'Espagne du futur de Daniel Galvan suite à cette annonce.

Daniel Galvan, ancien RG ?

Mohammed VI se défend de ne pas avoir été au courant des actes impardonnables de Daniel Galvan. Le samedi 3 août 2013, il a donc demandé à ce qu'une enquête soit menée. En effet, l'homme était le dernier d'une liste de 48 personnes espagnoles devant être graciées lors de la fête du trône.

Selon une source proche du dossier, le nom de Daniel Galvan aurait été ajouté en dernier. Le journal marocain Lakome insiste sur le fait que Rabat aurait agi suite à des demandes pressantes venant des services de renseignement espagnol.

Daniel Galvan, agent irakien, exfiltré ?

Selon le journal marocain, Lakome, et le journal espagnol, El Pais, Daniel Galvan aurait été libéré sur une demande pressante des services de renseignement espagnol. L'avocat de David Galvan, Mohammed Benjaddou, son client lui a plusieurs confié être un ancien officier du renseignement irakien. Il est venu s'installer à Murcia, en Espagne, en 1984.

Daniel Galvan est venu s'installer en 2003/2004 au Maroc, lorsque l'Irak a commencé à être envahi par une coalition menée par les Etats-Unis, dont a fait partie l'Espagne. Le Maroc soutenait l'action. Une des principales hypothèses serait que Daniel Galvan, agent irakien de Saddam, aurait collaboré avec les services de renseignements des pays de la coallition. En échange, il aurait eu un pays d'accueil, une nouvelle identité et une somme d'argent importante. Différentes enquêtes sont donc en cours.