L'ancien premier ministre italien Silvio Berlusconi ne s’avoue pas vaincu. Condamné de manière définitive à 4 ans de prison dans l'affaire Mediaset dans laquelle il est accusé de fraude fiscale, le Cavaliere a joué encore une carte.
La révision du procès demandée
Lors d'une conférence de presse en direct à la télévision, Silvio Berlusconi, qui est en attente du vote pour sa destitution de son mandat de sénateur, vote qui devrait se tenir demain mercredi 27 novembre 2013, a annoncé demander la révision de son procès.
L'ancien chef du gouvernement italien fait valoir des nouveaux témoins et le fait que des témoins aient été refusés pour sa défense afin de justifier cette requête qui relève de l'exceptionnel dans le droit italien. C'est en effet la Cour d'Assises qui a, en dernière instance, condamné Berlusconi et donc plus aucun recours n'était possible.
Ce sera à la cour d'Appel de la ville de Brescia de décider si la révision de ce procès est justifiée à la vue des nouvelles preuves dont des documents en provenance des Etats-Unis qui n'ont jamais été présentés aux juges.
En attendant, Berlusconi risque fortement, le 27 novembre, d'être destitué de sa charge de sénateur.
