L’affaire a fait beaucoup de bruit pour peu de chose : lundi 23 décembre 2013 un wagon transportant des déchets radioactifs destinés au traitement avait légèrement déraillé à la gare de Drancy-le-Bourget. Un incident sans aucune conséquence et classé niveau 0 sur l’échelle internationale par l’ASN. Mais le maire de Drancy ne le voit pas de cet œil.
Une plainte contre l’Etat pour cet incident
Le maire UDI de Drancy, Jean-Christophe Lagarde, a annoncé que « la mairie de Drancy va porter plainte début janvier contre l’Etat pour mise en danger de la vie d’autrui ». Une décision qui fait suite au déraillement de ce wagon qui transportait 6,7 tonnes de combustible radioactif.
L’incident reste toutefois très léger. Suivi par l’ASN, l’Agence de Sécurité Nucléaire, il ne comporterait aucun risque radiologique et a été classé niveau 0 sur l’échelle internationale des catastrophes nucléaires. Mais ce qui inquiète le maire de Drancy c’est la proximité de ces transports dangereux proximité des centres urbains.
L’affaire est également suivie au gouvernement où les ministres du transport et de l’Environnement ont demandé une enquête « sur les raisons de l’accident ». Cela n’empêchera pas M. Lagarde de porter plainte à quelques mois des municipales de mars 2014.
Le convoi était parti de Nogent-sur-Seine dans l’Aude à destination de l’usine de traitement des déchets nucléaires d’Areva à La Hague. Pour le maire de Drancy, il y a une nécessité de changer les itinéraires des produits dangereux pour les éloigner des centres urbains, et notamment de la gare de Drancy-le-Bourget, qui se trouve à seulement 10 kilomètres de la capitale.
