L’ONU demande au Vatican de briser la loi du silence.

Le comité des droits de l'enfant des nations unies a parlé. Il a violemment critiqué la politique du Vatican face aux abus sexuels commis sur des enfants par des membres du clergé. L'ONU exige que dés a présent, ces religieux soient conduits devant la justice.

 

C'est une grande première pour le Vatican, qui est également représenté à l'ONU. Jamais il n'a aussi sévèrement mis en cause par un organe des Nations unies dans son propre domaine. Il faut préciser que ce qui pourrait etre pris pour une obligation n'en est en fait pas une, il s'agit juste d'une très forte recommandation.

Le Saint Siège accuse le comité pour déformation des faits

En effet, lors de sa réaction première, le Saint Siège assure avoir pris acte des reproches mais accuse l'ONU de déformer ce qui s'est vraiment passé. «On dirait quasiment que le rapport (du Comité du droit de l'enfant à l'ONU) était préparé à l'avance, avant la rencontre avec la délégation du Saint-Siège», critique Mgr Silvano Tomasi lors d'une interview à Radio Vatican.

Madame Kristen Sandberg, présidente du comité assure que le Vatican n'aurait pas fait tout ce qu'ils auraient du. Le comité demande au Saint Siège «de relever immédiatement de ses fonctions toute personne suspectée d'abus sexuel et de déférer son cas aux autorités judiciaires compétentes à des fins d'enquête et de poursuites».

Le rapport du comité dénonce aussi les transferts de paroisse en paroisse dans un même pays ou encore dans un autre pays pour cacher les abus sexuels des autorités judiciaires. Une accusation très grave donc.

Le Saint Siège affirme cependant qu'il ne tolère absolument pas les crimes de ce type. Le comité dénonce cependant une sorte de « Code du silence » au sein du clergé. En effet, celui avait le malheur de dénoncer un crime se retrouvait sous la menace d'être excommunié et chassé du clergé.

Il est bon de rappeler que le Pape François a fait part de toute sa honte dans les affaires de ce type.