Jean-François Copé, accusé de surfacturation, a déposé sa plainte

L’hebdomadaire Le Point révélait, le 27 février 2014, que Jean-François Copé aurait favorisé une société détenue par deux de ses proches dans le cadre des dépenses de la campagne présidentielle via un système de surfacturation. Des accusations fortement démenties par le président de l’UMP qui a porté plainte.

Une première plainte déposée et une seconde en cours

Les avocats de Jean-François Copé ont confirmé que la plainte pour diffamation à l’encontre du journal Le Point avait bel-et-bien été déposée auprès du tribunal de grande instance de Paris. La plainte vise le directeur de la publication, Franz-Olivier Giesbert et les auteurs de l’article.

La plainte déposée par Copé a divisé son camp même si le directeur de son cabinet, Jérôme Lavrilleux, avait justifié cette plainte estimant que les accusations portées « à son encontre » étaient « graves » et « ne reposent sur rien ».

Jean-François Copé a également tenu une conférence de presse où il affirmait son innocence et réitérait son intention de porter plainte.

La société qui aurait bénéficié des surfacturations, Bygmalion, pour un montant de 8 millions d’euros selon Le Point, a également annoncé son intention d’agir en justice contre le journal qui aurait mis en évidence une augmentation de tarifs par rapport aux tarifs habituels.

L’avocat de Bygmalion, Me Patrick Maisonneuve, a confirmé qu’une plainte pour diffamation était en préparation et serait bientôt déposée.