L'assemblée a adopté mardi une disposition reconnaissant l'animal comme un être sensible. Chose qui pouvait être évidente pour la plupart d'entre nous mais pas pour la justice. Jusqu'à présent un chat ou un chien aux yeux de la loi étaient identiques à une chaise ou une table. Ils étaient effectivement considères comme des meubles
Le sujet était devenu polémique et c'est compréhensible. Des pétitions avaient circulés comme celle de la fondation 30 millions d'amis qui avaient récolté plus de 700 000 signatures. On pourrait prendre ce nouveau statut comme une révolution mais en fait on tombe de haut. Le statut est surtout symbolique. Caroline Lanty, avocate et ancienne présidente de la SPA y voit surtout un peu de communication. C'est surtout selon elle une disposition morale qui répond aux attentes des français.
Le flou règne cependant sur les textes et les tribunaux. Le code pénal prévoit des sanctions contre la maltraitance animale et le code civil assimile encore les animaux comme des meubles. Il ne faut pas oublier que dans les tribunaux 4 plaintes sur 5 concernant de la maltraitance sur animaux sont classées sans suite.
Une proposition de loi plus ambitieuse sera peut être proposée dans les prochains mois selon l’écologiste Laurence Arbeille. Cette proposition concerna la corrida, l’élevage intensif ou encore les combats de coq.
