Ce mardi 27 mai 2014 le parti politique de droite, l’UMP, risque bien d’exploser à la suite des révélations de l’affaire Bygmalion. Cette société de services et de communication aurait été utilisée pour réaliser de la fraude par le président du parti, Jean-François Copé, qui dément.
Bygmalion au centre d’un énième scandale de la droite
L’affaire Bygmalion a des répercussions dont on ne connait pas encore l’intégralité des tenants et aboutissant mais qui risque de faire exploser le parti d’opposition, l’UMP, qui se divise déjà entre soutiens à Jean-François Copé et demandes d’explications.
Ce que l’on sait pour l’instant c’est que, selon les révélations de l’avocat de la société Bygmalion au centre de cette affaire, société fondée par des proches de Jean-François Copé, des factures pour l’UMP et signées de la main de Jean-François Copé existent. L’Express en aurait même publié une.
Or le président du parti d’opposition a toujours nié avoir entendu parler de cette société qui aurait fourni ses services pour des montants bien au-delà des sommes pratiquées dans le métier. Du coup, le cabinet de Jean-François Copé a dû se résigner à parler de « dérapage » mais nie toute volonté de fraude.
Ce n’est pas l’avis de Me Maisonneuve, avocat de Bygmalion, qui assure que la société aurait réalisé près de 10 millions d’euros de « fausses factures » concernant la campagne de Nicolas Sarkozy à la demande de l’UMP. Notamment, les meetings de l’ancien chef de l’Etat seraient concernés.
