LE GROUPE VOLKSWAGEN DEVANT LES TRIBUNAUX

Après les Etats-Unis, le scandale des moteurs diesels trafiqués arrive en Europe et en Asie. 

Ce mardi, la France a diligenté une enquête au niveau européen et une autre au niveau nationale pour s’assurer du respect des normes anti-pollution en vigueur. A la sortie du conseil des Ministres mercredi, la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, Ségolène Royal, a exprimé son mécontentement, qualifiant cette fraude de « vol » et de « tromperie ».

A l’origine de toute cette affaire, le constructeur allemand avait installé un logiciel permettant de falsifier les résultats des tests anti-pollution. Une agence américaine avait dévoilé cette fraude et accusé le premier groupe automobile mondial de tricher pour répondre aux normes de commercialisation en vigueur.

Le PDG de la marque populaire, Martin Winterkorn, s’est exprimé dans la presse mardi afin de présenter des excuses. Il a cependant soutenu qu’il ne démissionnerait pas, ce que le conseil de surveillance a étudié le même mardi en fin de journée et le matin du mercredi à Wolfsburg, au siège du groupe V.A.G.

Le nombre de véhicules équipés de ce calculateur pourrait atteindre 11 millions, dont 482 000 pour les Etats-Unis. Pour les autres, il faudra chercher et enquêter. 

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