Vendredi 16 octobre, les bureaux du siège de la firme allemande ont été perquisitionnés dans le cadre de l’enquête sur les moteurs diesels truqués, selon une source judiciaire et le Journal du dimanche.
Après l’Allemagne au début du mois d’octobre et l’Italie en début de semaine, c’est à Roissy dans le Val-d’Oise et à Villiers-Cottrêts dans l’Aisne que les enquêteurs se sont rendus vendredi.
Ils ont saisi du matériel informatique et des documents pour tenter d’identifier des responsables dans l’affaire des moteurs diesels truqués. Une enquête pour « tromperie aggravée » a été ouverte au début du mois en France. En Allemagne, au moins deux personnes ont pu être identifiées, d’après le parquet de Brunswick.
En Europe, c’est environ 11 millions de véhicules du groupe numéro un mondial dans le secteur de l’automobile qui seraient ainsi équipés de ce logiciel permettant de falsifier les tests antipollution. Il n’y a donc pas seulement la marque VW qui est concernée mais aussi SEAT, Skoda ou encore Audi.
Vendredi, le constructeur allemand a annoncé procéder à un rappel de 8,5 millions de véhicules à travers l’Union européenne. Après la déclaration faite mardi concernant la baisse d’un milliard d’euros par an dans ses propres investissements, on imagine la dure semaine des dirigeants Volkswagen…
Après l’image d’un des fleurons de l’économie d’outre-rhin, c’est son porte feuille qui va en prendre un coup.
