Dimanche 29 novembre, une réunion concernant les flux migratoires entre l’Union européenne (UE) et la Turquie a eu lieu à Bruxelles. Le Premier Ministre turc Ahmet Davutoglu en a profité pour relancer l’UE sur la procédure relative à son adhésion.
Depuis le début de l’année 2015, environ un million de réfugiés syriens, irakiens, afghans, pakistanais sont arrivés en Europe, c’est le plus grand flux migratoire depuis soixante-dix ans.
La réunion de trois heures tenue à Bruxelles dimanche 29 a pour but que l’UE obtienne des engagements d’Ankara pour gérer le flux des réfugiés qui transitent par la Turquie. Mieux garantir le passage de ses frontières, la poursuite des passeurs, lutter contre le trafic de passeports contrefaits, la prise en charge des migrants économiques venus des côtes turques refoulés en Grèce qui ne sont pas éligibles au droit d’asile, aider les 2,2 millions de syriens qui fuient le régime depuis quatre ans.
L’UE a déjà sorti de son budget 500 millions d’euros en faveur des syriens, ne précisant rien sur une éventuelle reconduction annuelle de ces fonds.
Il reste aux pays de l’UE les 2,5 milliards sur les 3 milliards d’euros demandés par la Turquie à amputer de leur budget.
Certains états comme Chypre refusent de payer.
Le gouvernement turc compte sauter sur l’occasion pour relancer la procédure d’adhésion à l’UE.
