Dimanche 29 novembre, des manifestants “anti COP21“ ont bravé l’interdiction de manifester selon l’état d’urgence décrété en France depuis le 14 novembre. Des rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes de l’hexagone. A Paris, 341 personnes ont été interpellées après des échauffourées avec les forces de l’ordre.
A Paris, la manifestation débute dans la matinée, la place de la République est alors recouverte de chaussures, en référence aux manifestations dissoutes en ces jours.
Ils étaient 10.000 personnes selon les organisateurs, 4.500 selon la préfecture.
En fin de matinée, une chaîne humaine s’est constituée pour dénoncer l’état d’urgence climatique.
Les chose se compliquent dans l’après- midi, lorsqu’une poignée de manifestants, pour certains cagoulés, aurait jeté des projectiles ramassés au pied du mémorial près de la statue de la place de la République pour les disparus des attentats.
Les autorités répliquent avec du gaz lacrymogène.
Au total, 341 interpellations dans Paris selon la préfecture. La station de métro République est restée fermée dans l’après-midi du dimanche.
Le lundi, neuf personnes ont vu leur garde à vue prolongée tandis que ceux qui sont ressortis libres restent à la disposition de la justice pour participation à une manifestation non autorisée.
Le premier ministre Manuel Vals appelle au respect de la mémoire des disparus sur son compte Twitter.
Dans les autres villes, comme Bordeaux ou Marseille, les rassemblements se déroulés dans le calme, à Toulouse 150 personnes s’installent place du Capitole devant la mairie pour chanter.
Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dimanche à Sydney, Rio, New-York, Séoul, Dehli ou encore à Londres, où des célébrités se sont mêlées aux manifestants pour la prise d’engagement des états contre réchauffement climatique.
