LE PEN, PERE ET FILLE POUR UN NOUVEL EPISODE JUDICIAIRE ?

Après le dossier concernant le financement des campagnes électorales du FN, avec une information judiciaire ouverte en avril 2014 pour abus de bien sociaux, escroquerie, complicité et recel de ces délits, le parti politique d’extrême droite fait encore parler de lui pour des raisons peu glorieuses…

Lundi 21 décembre, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a demandé à ouvrir une enquête sur le fondateur du Front national Jean-Marie Le Pen et sur sa présidente Marine Le Pen.

Le problème relève cette fois-ci des déclarations de patrimoine auxquels sont sujets les responsables politiques depuis 2013 suite au scandale de l’affaire Cahuzac. Le père et la fille frontistes auraient sous-évalué leurs actifs.

Les soupçons de l’organisme de contrôle portent sur des parts d’une société civile immobilière pour une valeur de plus d’un million d’euros en ce qui concerne le père et plusieurs centaines de milliers d’euros pour la fille et sur l’omission de biens mobiliers appartenant à J.M Le Pen.

En cas de situation délicate, l’autorité de contrôle peut travailler avec l’administration fiscale pour vérifier et comparer les informations. En cas de problème vérifié, comme c’est le cas avec la famille Le Pen, des explications sont demandées avant aux personnes concernées avant de transmettre le dossier à la justice en cas de problème « persistant ».

Pour sa défense, la famille Le Pen a choisi son refrain habituel sur l’acharnement, le « harcèlement » qu’elle subit de la part de leurs opposants politiques…

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