Samedi 9 janvier, Cologne a été le théâtre de manifestations et tensions suite aux évènements violents de la soirée du Nouvel An.
Selon le Spiegel, pas moins de 379 plaintes ont été déposées depuis cette date. Plus d’un tiers de ces plaintes concernent des faits d’agression sexuelle et deux ont été enregistrées pour viol. Les auteurs de ces faits seraient pour l’essentiel des « immigrés en situation irrégulière » ou des « demandeurs d’asile ». Une importante population est arrivée d’Irak et de Syrie ces derniers mois.
Ce sordide réveillon a donné l’occasion au groupe islamophobe Pediga de récupérer cette situation. Samedi, plusieurs centaines de partisans de ce mouvement proche de l’extrême droite ont manifesté en scandant des slogans évocateurs. « Pediga protège », ce qui n’a pas empêché les hostilités avec les forces de l’ordre. Après avoir essuyé des tirs de projectiles, la police a fait disperser la foule à l’aide canon à eau et lacrymogène selon un journaliste du Parisien.
Un important dispositif policier contient environ mille manifestants de l’autre bord qui crient notamment « nazis dehors ! ».
La veille de ces manifestations, cette affaire a entrainé la suspension de Wolfgang Albers, chef de la police Cologne, visé par de nombreuses critiques quant à la gestion de ce dossier.
La chancelière Angela Merkel a considérablement durcit les conditions d’expulsion des réfugiés condamnés pour les violences commises.
