Mardi 12 janvier, le tribunal correctionnel de Bordeaux a rendu son verdict concernant l’ex-majordome et cinq journalistes : ils ont été relaxés.
Il s’agit des enregistrements effectués dans le bureau de Liliane Bettencourt à son insu, en 2009 et 2010 par Pascal Bonnefoy, l’ancien majordome de l’héritière du groupe L’Oréal. Après avoir été livrées à sa fille et à la police, ces écoutes ont été largement diffusées dans la presse, essentiellement par Le Point et Mediapart.
Ces enregistrement avait permis de révéler l’état de santé déclinant de la milliardaire ainsi que ses rapports avec des hommes politiques. Ils ont aussi mis à jour des fraudes fiscales.
L’aspect paradoxal de ce procès est qu’il a permis de révéler les abus de faiblesse dont la dame âgée de 93 ans était victime, ce qui a donné lieu à un procès en 2015 et a permis la condamnation de six prévenus en première instance, la procédure d’appel devrait se dérouler à partir de mai 2016.
Pascal Bonnefoy était poursuivi pour « atteinte à l’intimité de la vie privée » tandis que pour les cinq journalistes il était question de « détention et diffusion de documents portant atteinte à l’intimité de la vie privée ».
