Antiterrorisme : l’enquête franco-belge continue

Après les attaques de Bruxelles de mardi 22 mars, qui ont coutaient la vie à au moins 31 personnes et blessées 270 autres, l’enquête antiterroriste menée entre la France et la Belgique continue avec son lot de perquisitions et d’arrestations. 

Jeudi 24 mars, c’est en France que les enquêteurs sont intervenus à la suite de l’arrestation de Reda Kriket. En effet, ce jeune natif de Courbevoie (Hauts-de-Seine) avait été condamné par contumace en juillet 2015 par la justice belge à une peine de dix années d’emprisonnement pour sa participation aux activités d’un groupe terroriste et recel. Ce même procès avait condamné Abdelhamid Abaaoud, un des instigateurs présumés des attentats de Paris le 13 novembre 2015. N’étant pas présent à son procès, il n’a pas pu être placé en détention après cette condamnation. Un mandat d’arrêt européen a été émis à son encontre le 17 août 2015.

Suite à cette arrestation, une perquisition a eu lieu à Argenteuil (Val-d’Oise) dans la soirée. C’est tout un arsenal de guerre qui est découvert sur place. L’arrivée remarquée des services de déminage a créé un climat encore plus tendu pour les habitants de cette commune de la banlieue parisienne. Sur place, c’est cinq kalachnikovs, un fusil-mitrailleur, huit chargeurs d’AK-47, sept armes de poing et des munitions, sans oublier des éléments qui entrent dans la composition d’explosifs.

Cette interpellation a évité le passage à l’acte imminent d’une attaque terroriste et les informations recueillies ont permis l’arrestation d’un autre homme vendredi 25 mars dans la commune de Schaerbeek, près de Bruxelles.

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