Depuis plusieurs semaines, Rennes (Ille-et-Vilaine) est le théâtre d’échauffourées entre manifestants radicaux et les forces de l’ordre.
Samedi, c’est entre six et sept heures du matin que plusieurs petits groupes de trois à quatre individus ont commencé à saboter les bornes de validation des titres de transport dans différentes stations du métro de l’agglomération. En effet, les vandales étaient équipés de bombes de mousse expansive qu’ils vidaient dans la fente à destination des tickets. Ces « commandos » agissaient tous de concert.
Selon les informations données par le procureur de la République pendant la conférence de presse qui s’est déroulée jeudi 19 mai, les services de renseignements ont été informé de cette opération de sabotage et avaient mis en place une surveillance des stations du métro.
Ainsi, la cinquantaine d’agents de la police judiciaire épaulés par 19 agents de la sûreté nationale ont conduit une opération simultanée dans les différentes stations où opéraient les vandales afin de les arrêter en flagrant délit. C’est donc 19 personnes qui ont été interpellées, la vingtième a été arrêtée dans l’après-midi.
Ces suspects, huit femmes et douze hommes, appartiendraient à la mouvance radicale d’extrême gauche, ce groupe agirait de manière organisée depuis plusieurs semaines à Rennes, en réalisant des opérations de vandalismes et des actions violentes, selon les informations de la Direction départementale de la sécurité.
Après la garde à vue, les vingt individus ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire avant d’être libérés. Ils sont poursuivis pour « dégradations en réunion sur des biens d’utilité publique, participation à une association de malfaiteurs » et pour certains d’entre eux « refus de signalisation ».
