Bilan après la dernière journée de mobilisation contre la Loi Travail

Cela dure depuis des semaines, la réforme initiée par la ministre du Travail Myriam El Khomri a suscité les plus vives réactions d’hostilité depuis le début du quinquennat de François Hollande à la tête du pays. Même la loi Macron n’avait pas été autant décriée par l’opinion publique.

Jeudi 26 mai, c’était la huitième journée de mobilisation contre la réforme de la Loi Travail. Les semaines précédentes, la mobilisation semblait décliner mais cette dernière tente à prouver le contraire.

En effet, le centre-ville de plusieurs villes de France a été pris d’assaut par des manifestants opposés au projet de loi Travail. Ces manifestations sont systématiquement polluées par des « casseurs » qui ont plus pour intention d’en découdre avec les forces de l’ordre et vandaliser les représentations des institutions comme les banques et les assurances que d’exprimer leur mécontentement de manière pacifique.

Ces échauffourées ont données lieu à beaucoup de blessés, chez les belligérants (et les manifestants) comme du côté des forces de l’ordre. Les réseaux sociaux sont très actifs aussi pour dénoncer les violences policières, pour exprimer son ressentit sur cette situation à la limite du chaos, comme le montre ces vidéos reprises par les journaux télévisés.

Selon un communiqué de Bernard Cazeneuve, le ministre de l’intérieur, pas moins de 77 individus ont été interpelés pour cette journée du 26 mai sur l’ensemble du territoire. Quinze policiers ont été blessés au cours de cette journée. A Paris, un jeune homme a été grièvement blessé et l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie pour faire la lumière sur les circonstances qui ont entrainé ce drame.

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