Colombie : vers une paix durable ?

Après des décennies de lutte armée, le gouvernement et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) se sont  retrouvés pour la ratification d’un accord de  paix.

C’est historique. Jeudi 23 juin, c’est à La Havane, la capitale cubaine et la ville où sont mis en place les accords de paix depuis quatre ans, que se sont réunis le président de la Colombie Juan Manuel Santos, le chef suprême des FARC Timoleon Jimenez et plusieurs personnalités telles que des chefs d’Etats ou encore le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Ban Ki-Moon.

Cette réunion au sommet a permis la signature d’un accord pour le cessez-le-feu à venir. Cet accord de paix met fin à cinquante-deux ans de lutte armée. Le président colombien a annoncé que l’accord final sera signé au pays, en Colombie, il a rajouté « aujourd’hui est un jour historique ».

En janvier, l’ONU a validé la demande de superviser cet accord et de récupérer l’armement des rebelles marxistes afin de le détruire. Le désarmement des FARC est prévu dans un délai de cent-quatre-vingt jours après la signature de l’accord en question.

Pour la modalité de ratification, c’est l’initiative du président qui devrait prévaloir : le gouvernement propose un référendum, celui-ci devra être validé par la Cour constitutionnelle.

Dans la foulée de cette signature historique pour la paix, la Maison Blanche a félicité les autorités colombiennes par l’intermédiaire de la conseillère à la sécurité nationale du président Obama, Susan Rice.

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