Cette attaque terroriste a eu lieu le 26 juillet près de Rouen, moins de deux semaines après le massacre de Nice qui avait fait 84 morts et plusieurs centaines de blessés.
Mardi 26 juillet, le prêtre auxiliaire donne la messe matinale dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Il est environ 9 heures 30 quand deux individus rentrent dans le lieu sacré. L’homme de foi et cinq personnes sont dans les lieux tandis que les malfaiteurs les prennent en otage. Une bonne-sœur réussit à échapper à leur vigilance et alerte les forces de l’ordre. Les preneurs d’otages égorgent l’homme âgé de 86 ans et blessent les otages, dont un grièvement, avant de sortir de l’édifice religieux. Les policiers de la BRI les attendaient devant et leur tir nourri ont tué les deux terroristes.
Au-delà de la ville et de la religion chrétienne, c’est tout le pays qui a été choqué par une telle attaque.
L’enquête ouverte par la section antiterroriste du parquet de Paris a permis d’identifier les auteurs et certainement des complices. Un des tueurs était Adel Kermiche, un jeune homme de 19 ans qui avait déjà tenté à deux reprises de se rendre en Syrie, ce qui lui valait d’être sous contrôle judiciaire et assigner à résidence avec un bracelet de surveillance électronique.
Pour ce jeune homme, de l’aveu du premier ministre Manuel Valls lui-même, « c’est un échec ».
Vendredi 29 juillet, on apprend que trois individus sont gardés à vue. Il s’agit d’un homme de trente ans qui fait partie de la famille d’Abdel Malik Petitjean, un des preneurs d’otage tué par la police. Il est aussi question d’un mineur de seize ans dont le frère s’est rendu en Syrie en 2015 et qui fait partie de l’entourage de l’autre terroriste, Adel Kermiche. La troisième personne en garde à vue est un syrien de 28 ans.
