Brésil : fin de partie pour Dilma Roussef

Depuis six mois, le pays est agité par le scandale inédit qui a évincé la première femme présidente du plus grand pays d’Amérique Latine de la plus haute marche du pouvoir.

C’est suite à un enregistrement téléphonique que tout s’est accéléré pour Delma Roussef. Cette écoute téléphonique a mis à jour une relation son fond de magouille entre elle et son mentor l’ancien président ultra-populaire Lula.

Lui-même est mis en cause dans un autre scandale aux proportions inédites entre la classe politique brésilienne et plusieurs grandes entreprises, dont Petrobas. Et c’est sa protégée qui en paie le prix fort.

Ce mercredi 31 août, la procédure judiciaire et politique visant à la destitution de DIlma Roussef a été clôturée par le vote des sénateurs.

Sur les 81 parlementaires présents, 61 ont voté en faveur de la destitution de la présidente de gauche.

La première femme à la tête du Brésil est donc reconnu coupable d’avoir truqué les comptes publics afin de favoriser sa réélection. En ce qui concerne l’accusation de « crime de responsabilité », les sénateurs n’ont pas été favorables à cette sanction.

Depuis le 12 mai et la suspension de la présidente en exercice, c’est son rival Michel Temer qui assumait l’intérim à la plus haute fonction du pays. Malgré son implication dans ces affaires judiciaires, comme une bonne partie des sénateurs qui ont voté, c’est lui qui va assurer la présidence jusqu’aux prochaines élections, mettant un terme à treize années de pouvoir pour la gauche.

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