La militante basque Emilie Martin restera au Pays

Il s’agit de la sœur d’Aurore Martin, qui en 2012 avait été remise à l’Espagne après son arrestation au Pays basque.

Aurore Martin est la première militante de nationalité française impliquée dans l’ETA (mouvement séparatiste basque) transférée en Espagne, où elle a été jugée en 2015 et reconnue coupable d’appartenance à la branche « politique de l’ETA ». Une transaction pénale lui a permis d’éviter l’incarcération.

En 2013, Emilie Martin ne s’était pas rendue à une convocation à Madrid. Elle a refusé de répondre à la justice antiterroriste pour ses activités de soutien et de défense aux proches et aux membres de l’ETA qui sont incarcérés.

Il lui est reproché son rôle actif au sein de l’association Herrira, qui est illégale depuis 2013 en Espagne.

Le 24 avril 2016, un mandat d’arrêt européen (MAE) a été émis par le juge espagnol Eloy Velasco pour « participation terroriste, collaboration avec une organisation terroriste, enhardissement (apologie) du terrorisme, comme organisatrice d’au moins 112 actes de bienvenue en l’honneur de personnes liées à l’ETA » à l’encontre de la jeune française de 31 ans.

Mardi 18 octobre, la cour d’appel de Pau (Pyrénées-Atlantique) a rejeté le MAE émis à l’encontre d’Emilie Martin. Cette dernière a déclaré à l’AFP que « les magistrats ont jugé que les faits qui me sont reprochés n’ont aucun caractère délictuel ou criminel ».

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