Le peintre et son électricien

C’est un nouvel épisode de ce procès hors-norme qui a commencé lundi 31 octobre. Les deux prévenus sont accusés de recel de 271 œuvres de Picasso.

En mars 2015, Pierre Le Guennec et Danielle, son épouse, avaient été condamnés par le tribunal de Grasse (Alpes-Maritimes) à deux ans de prison avec sursis pour « recel de biens provenant d’un vol ». Il s’agissait de d’un lot datant de 1900 à 1932 composé de 271 œuvres dont 91 dessins qui n’avaient pas été signées par l’artiste.

Cet électricien avait été au service du peintre entre 1970 et 1973, l’année de la mort de Picasso. Entre 1971 et 1972, il aurait reçu un carton contenant le travail du peintre en remerciement pour la qualité de son travail.

C’est quand Pierre Le Guennec a voulu les faire authentifier qu’il s’est présenté à Claude Picasso, les descendants du peintre ont immédiatement déposé une plainte.

Malgré le travail des enquêteurs et les audiences de la première instance de ce procès, les auteurs du vol n’ont pu être clairement identifiés.

Sur les cinq années de prison avec sursis requises à l’encontre du couple par le ministère public en première instance, ils ont été finalement condamnés à deux ans de prison avec sursis.

Lundi 31 octobre, c’est à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) que s’est ouvert le procès en appel. Le procureur de la République a requis deux ans de prison avec sursis à l’encontre de Pierre et Danielle Le Guennec. La décision finale sera connue le 16 décembre.

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