Le parti dirigé par la dynastie Le Pen est régulièrement confronté à la justice dans le cadre d’affaires d’escroquerie. Les dirigeants du parti d’extrême droite évoquent la fameuse théorie du complot…
Déjà en octobre, le FN était sous le coup d’une enquête qui a conduit à l’ouverture d’un procès visant le parti lui-même ainsi que deux de ses cadres. Le motif ? Des soupçons d’escroquerie à l’occasion des législatives de 2012. Dans ce dossier, la société Riwal, le micro-parti d’extrême droite Jeanne (dépendant du FN) et quatre individus sont soupçonnés d’avoir mis en place un système frauduleux afin de profiter un maximum des remboursements des frais de campagnes par l’Etat. Il était question de kit de campagne fournis par Riwal aux 525 candidats FN pour la somme de 16 650 euros, le tout après avoir contracté un prêt à fort taux d’intérêt auprès de… Jeanne.
Ce montage complexe aurait permis d’obtenir des remboursements par l’Etat de frais de campagne plus important que les dépenses réelles.
Selon Mediapart et une source judiciaire, le parquet de Paris a ouvert une nouvelle enquête après un signalement de la cellule de surveillance de Bercy Tracfin au début de juin.
Il est encore une fois question de soupçons d’escroquerie, blanchiment, recel et abus de biens sociaux en lien avec le financement de campagnes électorales pour la période de janvier 2014 à avril 2016.
L’argument du « tous pourris » régulièrement utilisé par le FN contre ses concurrents perd de sa superbe…