La demande de remise en liberté de la mère de Fiona examinée début janvier

La petite Fiona, 5 ans, avait perdu la vie suite aux mauvais traitements et violences qu’elle subissait à son domicile…

Le 26 novembre, la cour d’assises du Puy-de-Dôme avait partiellement acquitté Cécile Bourgeon du chef de « violence volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » sur sa fille, Fiona. La cour a condamné la prévenue à 5 ans de réclusion pour quatre délits, dont « non-assistance en personne en danger » et « dénonciation de crime imaginaire » pour avoir rapporté la disparition de sa fille dans un parc à Clermont-Ferrand en mai 2013.

C’est Berkane Makhlouf, le compagnon de Cécile Bourgeon, qui a été reconnu comme responsable de la mort de la fillette après des « violences volontaires sans intention de donner la mort ». Il a été condamné à une peine de vingt ans de réclusion criminelle.

Concernant la condamnation de Cécile Bourgeon, cette décision de la cour d’assises semblait trop clémente pour le parquet général, qui a fait appel. Aucune date n’a encore été fixée.

Initialement, la remise en liberté de la mère de Fiona devait avoir lieu mardi 27 décembre par la cour d’appel de Riom (Puy-de-Dôme), mais suite au dépôt de deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) par les avocats de Cécile Bourgeon, cette remise en liberté ne sera pas étudiée avant le 10 janvier 2017.

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