Mardi 15 août, les autorités sud-africaines ont annoncé qu’une plainte pour agression a été déposée par deux femmes à l’encontre de la première dame du Zimbabwe, Grace Mugabe.
La ministre de la sécurité de la province du Gauteng Sizakele Nkosi Malobane a annoncé qu’une plainte contre la controversée Grace Mugabe a été déposée pour agression.
Interrogée sur la radio Jacaranda FM, la ministre a fait part de « blessures graves », « je veux condamner ces actions et j’espère que justice sera rendue ».
Dans une entrevue avec le quotidien d’Afrique du Sud The Times, Gabriella Engels, une des deux victimes présumées, a expliquait avoir été agressée et frappée violemment dans la soirée du dimanche 13 août par Grace Mugabe, alors qu’elle était dans un hôtel avec des amis et le fils de la première dame.
Dans la matinée du mardi 15 août, Grace Mugabe s’est rendue aux autorités. Le ministre de la police sud-africaine Fikile Mbalula a déclaré qu’elle « peut être arrêtée ».
Selon le porte-parole du ministère des affaires étrangères Clayson Monyela, ce dossier « ne peut en aucun cas relever d’une affaire diplomatique. Cette femme n’était pas en Afrique du Sud pour une réunion bilatérale avec le gouvernement. Elle était en visite privée. »
Grace Mugabé, 52 ans, fait souvent parler d’elle pour son goût prononcé pour le luxe et pour des scandales de corruption.
