Mercredi 20 septembre, le domicile marseillais de la sénatrice et maire PS Samia Ghali a été perquisitionné dans le cadre d’une enquête pour des soupçons de détournement de fonds publics.
Légèrement après 6 heures ce mercredi matin, le domicile de Samia Ghali, la maire des 15ème et 16ème arrondissements de la cité phocéenne, a été investi par les enquêteurs de l’Office Central de Lutte contre la Corruption et les Infractions Financières et Fiscales (OCLCIFF).
Cette opération policière était supervisée par un procureur du Parquet nationale financier (PNF).
La villa de la sénatrice (depuis 2008) et maire socialiste est située au Roucas-Blanc, le quartier le plus chic de Marseille.
Une enquête préliminaire qui porte sur le patrimoine de l’élue a été ouverte au printemps 2016 par le Parquet national financier pour, entre autre, des soupçons d’enrichissement personnel et de détournement de fonds publics.
L’acquisition de ce bien immobilier luxueux est également concernée par cette enquête préliminaire.
Samia Ghlali a déclaré aux journalistes de Franceinfo « ils sont venus pour me réclamer des documents que j’ai remis et ils sont repartis », avant de rajouter « ils m’ont réclamée les documents de la maison, l’acte notarié et c’est tout ».
L’édile marseillais a dû légèrement retarder la conférence de presse prévue pour présenter sa nouvelle loi sur la prévention des épidémies de poux dans les écoles marseillaises.