Sarkozy : un recours dans l’affaire des écoutes rejeté

Lundi 8 octobre, la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris a rejeté un recours déposé par l’ancien président Nicolas Sarkozy dans le cadre de l’affaire des écoutes.

Avant la tenue d’un éventuel procès pour « trafic d’influence » et « corruption », comme l’a requis le parquet national financier (PNF), la justice devra encore se prononcer sur deux autres recours déposés par Nicolas Sarkozy pour éviter un procès, il s’agit de l’appel de l’ordonnance et d’une question prioritaire de constitutionnalité.

En mars, les juges d’instruction en charge de cette affaire avaient ordonné le renvoi en correctionnelle de l’ancien président de la République.

Ses avocats avaient fait appel de cette ordonnance, la requête en annulation du réquisitoire établie fin 2017 n’ayant pas été examinée.

Concernant le rejet décidé par la cour d’appel de Paris, Me Jacqueline Lafont, qui défend Nicolas Sarkozy, a déclaré : « cette décision n’est qu’une étape des actions de procédure que nous avons engagées ».

Cette affaire commence en septembre 2013 avec la mise sous écoute des téléphones de l’ancien chef d’État dans le cadre de l’enquête autour des soupçons de financement libyen pour sa campagne électorale en 2007.

Ce dossier lui a valu d’être mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.

Les écoutes téléphoniques révèlent les dessous d’une autre affaire : les accusations d’abus de faiblesse sur la fortunée Liliane Bettencourt, pour laquelle il bénéficiera finalement d’un non-lieu.

Cependant, Nicolas Sarkozy est accusé d’avoir tenté d’obtenir des renseignements confidentiels auprès de l’avocat général de la Cour de cassation Gilbert Azibert, lui aussi poursuivi et renvoyé en correctionnelle aux côtés de l’avocat Me Thierry Herzog.

A la fin du mois de juin, la défense de l’ancien président s’était appuyée sur un arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme qui stipule que la retranscription d’écoutes entre un avocat et son client « ne peut être retenue » contre le client, mais seulement contre le défenseur.

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