Dimanche 29 novembre, le parquet de San Isidro, à proximité de Buenos Aires (Argentine), a annoncé les poursuites à l’encontre d’un médecin suite à la mort de Diego Maradona le 25 novembre dernier.
La légende du football est décédée à l’âge de 60 ans « d’un œdème pulmonaire aigu secondaire et d’une insuffisance cardiaque chronique exacerbée ».
Le médecin en question, Leopoldo Luque, est visé par une enquête au motif d’homicide involontaire, selon le parquet de San Isidro.
Dimanche, la police a effectué des perquisitions au domicile et au cabinet du médecin âgé de 39 ans.
Les enquêteurs cherchent des preuves d’une possible négligence professionnelle du médecin, qui avait opéré Diego Maradona début novembre pour un hématome à la tête.
Cette affaire fait suite aux déclarations de trois filles du numéro 10 argentin.
En effet, Jana, Gianinna et Dalma étaient revenues sur la gestion de ce problème cardiaque après son opération.
Une source judiciaire a précisé : « nous continuons les investigations en recueillant des témoignages, dont ceux de membres de sa famille ».
Cependant, un proche du footballeur décédé a expliqué : « la clinique avait recommandé qu’il aille ailleurs pour être hospitalisé, mais la famille en a décidé autrement. Ses filles ont signé son autorisation de sortie de l’hôpital ».
Matias Morla, l’avocat de Diego Maradona, a regretté « que l’ambulance a mis plus d’une demi-heure pour arriver à la maison où se trouvait le 10 », il a garanti qu’il ira « jusqu’au bout ».
Pourtant, « l’enquête a été ouverte parce qu’il s’agit d’une personne décédée chez elle et que personne n’a signé son certificat de décès. Cela ne signifie pas qu’il y a des soupçons d’irrégularités », d’autant plus qu’aucune plainte n’a pour le moment été déposée.
De son côté, Leopoldo Luque s’est défendu au cours d’une conférence de presse télévisée : « vous voulez savoir de quoi je suis responsable ? De l’avoir aimé, de m’être occupé de lui, d’avoir prolongé sa vie, de l’avoir améliorée jusqu’à la fin ».
