Cécile Duflot porte plainte pour menaces de mort

Mardi 1er décembre, la directrice générale d’Oxfam France Cécile Duflot a déposé une plainte pour « harcèlement, appels malveillants et menaces de mort » auprès du parquet de Pontoise (Val-d’Oise), selon Tewfik Bouzenoune, son avocat.

L’ancienne ministre du logement a expliqué qu’elle quittait « pour un temps » le réseau social Twitter suite à des menaces de mort et harcèlement par un homme déjà condamné pour les mêmes faits : « chers gens que j’aime bien sur Twitter et cher.e.s inconnu.e.s qui m’aimez bien, ce message pour vous dire que je vais m’en aller pour un temps. Depuis 3 ans, un homme me harcèle par différents moyens. Il y a eu 3 procès, il est allé en prison. Il vient de rerererecommencer ».

Cécile Duflot s’est dite affaiblie par ces « dizaines de messages, même argumentaire et menaces régulières de me tuer, violer ma fille et moi ou se tuer ».

Cette annonce a suscité un élan de soutien envers la plaignante, de la part de militantes féministes, d’anonymes et différentes personnalités politiques et culturelles.

Élisabeth Moreno, la ministre déléguée à l’Égalité, a déclaré : « tout mon soutien à Cécile Duflot face au harcèlement dont elle fait l’objet. La haine n’a pas sa place sur les réseaux sociaux ».

Depuis 2018, l’auteur de ces messages et de ce harcèlement a déjà été condamné plusieurs fois.

Il y a deux ans, l’homme âgé d’une vingtaine d’années avait été incarcéré quelques mois après sa seconde condamnation.

L’avocat de Cécile Duflot a précisé : « dès sa sortie, a repris le harcèlement avec un crescendo dans la violence (des propos). On est passé du harcèlement aux menaces de mort ».

L’ancienne élue aux côtés des écologistes a expliqué que « ce n’est pas simple de parler de cela, même pour moi, mais comme je pense qu’il faut que ce sujet avance, il faut que certains comprennent que ça existe pour de vrai, que les discours à la con infusent sur les esprits fragiles et que le passage à l’acte existe ».

Elle a aussi regretté les termes utilisés pour cette affaire par certains médias : « le délit passionnel n’existe pas ! Présenter des comportements qui sont des infractions pénales comme la résultante d’un comportement amoureux c’est les minimiser ».

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