Mardi 8 décembre, la Cour suprême des États-Unis a infligé un revers important à Donald Trump dans le cadre de l’élection présidentielle américaine, remportée par le démocrate Joe Biden.
En effet, la plus haute juridiction du pays a refusé de se saisir du recours déposé par des proches alliés du président sortant.
Ce recours aurait pu permettre de bloquer la certification du résultat final de cette élection concernant l’État de Pennsylvanie.
Ce refus de la Cour suprême est d’autant plus remarquable que Donald Trump avait lui-même nommé trois magistrats au cours de son mandat.
En outre, aucun de ses neuf membres n’a justifié cette décision et n’a déclaré s’y opposer.
Depuis sa défaite, le président sortant refuse les résultats des urnes, dénonçant des « fraudes massives » dont il est victime, sans pour autant en apporter la moindre preuve.
Ainsi, des recours ont été formulés dans plusieurs États importants par ses alliés.
Ces plaintes ont été quasiment toutes rejetées par la justice.
Mike Kelly, républicain de la Chambre des représentants, avait soutenu une plainte qui contestait la légalité des votes par correspondance devant la cour suprême de Pennsylvanie.
À la suite du rejet formulée par cette cour, les plaignants avait tenté de saisir la Cour suprême du pays afin de bloquer le processus électoral le temps de préparer leur dossier.
Par ce refus, les neuf juges de la haute juridiction ont définitivement enterré ce dossier et pris des distances avec le président sortant.
Pourtant, avec la nomination de trois membres pendant son mandat, les soutiens de Trump espéraient une décision favorable.
Le même jour, un nouveau recours a été déposé par l’État républicain du Texas devant la Cour suprême pour invalider les résultats de l’élection présidentielle américaine dans plusieurs États-clés.
Selon des experts, cette nouvelle plainte n’a pas plus de chances d’aboutir que les autres.
