Magali Blandin : son mari poursuivi pour meurtre

Samedi 20 mars, Philippe Astruc, le procureur de la République de Rennes a annoncé la mise en examen du mari de Magali Blandin au motif de « meurtre par conjoint ».

Dans le communiqué mis en ligne dans la soirée par le procureur, il est précisé que le prévenu est également poursuivi pour « tentative de meurtre par conjoint ».

En effet, l’homme en question, âgé de 45 ans, est accusé d’avoir commandité le meurtre de son épouse Magali Blandin, avant de passer à l’acte.

Il avait fait appel à des relations géorgiennes dans un premier temps pour l’assassinat de sa femme.

En outre, les parents du prévenu, accusés de faire partie de ce « complot criminel », ont également été mis en examen pour « complicité de meurtre par conjoint » et « tentative de meurtre ».

Tous les mis en cause de ce dossier ont été placés en détention provisoire.

Disparue depuis le 11 février dernier dans les environs de Rennes, le corps de la femme âgée de 42 ans a été retrouvée samedi 20 mars, sur les indications de son mari.

Il a également avoué le meurtre de son épouse, qui a succombé à plusieurs coups de batte de base-ball.

Le corps de l’éducatrice spécialisée a été découvert dans le bois de Boisgervilly, à proximité du domicile du suspect, situé à Montauban-de-Bretagne.

Son mari a reconnu « être l’auteur du meurtre prémédité de son épouse, avec laquelle il était en instance de divorce », a précisé le procureur.

Depuis septembre 2020, le couple vivait séparément.

À la même période, la victime avait déposé une plainte pour violences conjugales, mais celle-ci a été classée sans suite.

Le procureur a aussi expliqué : « ce crime, qui s’inscrit dans la triste liste des homicides conjugaux, trouve sa spécificité dans son inscription dans une bande organisé qui regroupe tant la famille de Jérôme G. que ses proches de la communauté géorgienne, à laquelle il loue un hangar ».

Trois individus issus de la communauté géorgienne ont aussi été mis en examen et placés en détention provisoire : « certains Géorgiens, disposant d’un enregistrement du mari où il déclarait son intention de tuer sa femme, ont exercé sur lui un chantage en l’invitant à leur remettre 15 000 euros en échange de leur silence », a expliqué Philippe Astruc.
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