Patrick Ollier accusé de « détournement de fonds publics »

Jeudi 15 avril, l’Agence France-Presse (AFP) a confirmé les accusations de « détournement de fonds publics » et « prise illégale d’intérêts » à l’encontre du président de la Métropole de Grand Paris Patrick Ollier (Les Républicains).

Une plainte avait été déposée par l’association de lutte contre la corruption Anticor, le 23 mars, auprès du parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine), selon le journal régional Médiacités.

Anticor met en cause le maire de Reuil-Malmaison, âgé de 76 ans, à la suite de plusieurs opérations immobilières impliquant ses proches.

Patrick Ollier s’est défendu auprès de l’AFP, il a précisé son intention de saisir la justice au motif de dénonciation calomnieuse, à l’encontre de Médiacités et d’Anticor.

Selon l’accusé, il s’agit d’un « amalgame entre des sujets différents, qui n’ont rien à voir les uns avec les autres, mais qui créent la suspicion ».

Dans cette affaire, un promoteur immobilier « proche » a obtenu un immeuble de la commune dans des conditions qui « interrogent », précise la plainte.

En outre, ce promoteur « semble avoir procuré des avantages aux proches » de Patrick Ollier en amont de cette opération immobilière.

Dans la plainte, il est question d’une aide pour le fils du suspect, mais aussi pour son ancien directeur général des services, une « situation de prise illégale d’intérêts (…) caractérisées » pour l’association.

Ce dernier aurait bénéficié, de manière « abusive », d’un luxueux logement de fonction pour la période de 2007 à 2017, « un détournement de fonds publics » pour Anticor, qui évoque la somme de 490 000 euros de « détournement ».

Les deux individus mis en cause dans la plainte, Patrick Ollier et son ancien directeur général des services, sont aussi accusés de « faux et usage de faux » par Anticor, pour la délivrance d’un permis de construire.

Pour les avocats de l’association, Me Édouard Delattre et Me Moad Nefati, « la plainte a vocation à mettre en évidence une série de petits arrangements entre amis, pratiqués au sein de la commune de Rueil-Malmaison, qui pourraient être constitutifs d’infractions pénales ».

Pour sa défense, l’édile avait expliqué à l’AFP : « j’ai une commission de permis de construire, des adjoints, des services qui font travailler 2 400 salariés… Ce n’est pas le maire qui décide de tout ».

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