Le professeur Fourtillan placé en détention

Samedi 17 avril, le professeur Fourtillan a été incarcéré dans le cadre d’une enquête sur des essais thérapeutiques illégaux, a annoncé une source judiciaire à l’Agence France-Presse (AFP).

L’homme âgé de 77 ans, connu pour ses positions contre la vaccination et covidosceptique, a été placé en détention en l’attente d’une audience à venir face au juge des libertés et de la détention pour statuer de l’éventuelle révocation de son contrôle judiciaire.

Jeudi, le professeur Fourtillan avait été interpellé dans un établissement hôtelier de la commune de Chaudes-Aigues dans le Cantal.

Un mandat d’arrêt avait été émis à son encontre par le juge d’instruction du pôle santé publique du tribunal de Paris, d’après le parquet d’Aurillac.

Alors qu’il ignorait les convocations jusqu’à présent, le prévenu a été présenté samedi au juge d’instruction.

Comme le réclamait le parquet de Paris, le septuagénaire a été incarcéré et le magistrat en charge de l’affaire a saisi le juge des libertés et de la détention dans l’éventualité de révoquer son contrôle judiciaire.

Alors qu’il demandait quelques jours pour préparer sa défense, le professeur a été incarcéré afin de mettre en place son transfert vers la capitale.

En décembre dernier, le prévenu avait déjà été arrêté dans le département du Gard, en vertu d’un mandat d’amener.

Cependant, son état de santé avait nécessité une hospitalisation en psychiatrie, avant d’être remis en liberté sous contrôle judiciaire le 18 décembre.

Depuis mars 2020, le suspect est poursuivi pour avoir réalisé des essais cliniques sans autorisation.

Il était question de traitements sensé lutter contre les maladies de Parkinson, d’Alzheimer ainsi que les troubles du sommeil avec des patchs qui contenaient deux molécules : le 6-méthoxy-harmalan et la vanlentonine.

Ces essais ont été menés sur plus de 350 patients près de Poitiers dans une abbaye catholique, via les Fonds Josefa, structure dont le vice-président est le controversé professeur Henry Joyeux.

Les deux hommes poursuivis dans ce dossier ont fait l’objet d’une dénonciation des essais par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en septembre 2019.

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