Dans la soirée du mardi 4 janvier, une jeune femme de 22 ans a été placée en garde à vue dans le cadre de la découverte d’un cabinet clandestin de chirurgie esthétique dans la capitale, selon les informations de France Inter en date du vendredi 7.
Cette affaire a pour origine un banal contrôle routier car la mise en cause utilisait son téléphone portable au volant.
Dans son véhicule, les forces de l’ordre ont découvert cinq-mille euros en espèces mais aussi un grand nombre de boîtes de seringue.
Les investigations ont permis aux policiers de découvrir un compte sur le réseau social Instagram sur lequel des services d’injections esthétiques étaient proposés aux plus de 30 000 abonnés.
Il était notamment question d’injections pour lutter contre les rides, facturés à 170 euros, mais aussi de liftings de sourcils pour 130 euros au lieu de 250 euros chez des praticiens déclarés.
En outre, les enquêteurs ont effectué une perquisition dans un appartement qui devait probablement avoir l’usage de cabinet esthétique clandestin.
Des produits de médecine esthétique tels que des boîtes d’acide hyaluronique, utilisé pour traiter les rides, mais aussi des factures au nom de la jeune femme, ont été découverts.
Certains documents sont datés du mois de juin 2020, une indication précieuse sur la durée des faits en question.
La mise en cause nie l’existence d’un cabinet clandestin de chirurgie esthétique, elle a affirmé aux policiers être une infirmière libérale.
Cependant, une montre d’une valeur de plus de 50 000 euros, plusieurs accessoires de luxe et des sommes importantes en espèces ont été déposées sur son compte bancaires.
Dans la soirée de jeudi 6, la jeune femme a été présentée à un magistrat pour lui signifier sa mise en examen.
Le parquet de Paris a requis un placement en détention provisoire.
Pour des faits d’exercice illégale de la médecine, la peine encourue est de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.