Jan Fabre condamné pour agression sexuelle

Vendredi 29 avril, le tribunal correctionnel d’Anvers en Belgique a condamné l’artiste Jan Fabre au motif d’agression sexuelle.

Le chorégraphe belge a été condamné à une peine de dix-huit mois de prison assortie d’un sursis à exécution d’une durée de cinq ans.

Au cours de cette période de sursis, Jan Fabre est privé de ses droits civiques.

Ainsi, cette condamnation devrait « faire prendre conscience » au plasticien « de la gravité de ses actes », selon le tribunal, qui a également tenu compte de « leur caractère répétitif » et « l’impact » sur les victimes.

L’homme âgé de 63 ans était jugé pour « violence, harcèlement ou harcèlement sexuel au travail » envers douze ex-collaboratrices de sa compagnie de danse.

Pour les faits en question, Jan Fabre risquait jusqu’à cinq années de prison.

Au cours du procès, qui s’est tenu en mars dernier, la procureure avait requis une peine de trois ans de prison ferme à l’encontre de l’artiste flamand.

Cependant, le tribunal a considéré que certains faits étaient prescrits et a invalidé les accusations de six plaignantes.

Absent au procès et à l’énoncé du verdict, l’accusé a nié toutes les accusations émises à son encontre.

La procureure avait jugé les déclarations des plaignantes comme étant « très crédibles ».

Elle avait évoqué une « culture de la peur » au sein de sa compagnie.

Eline Tritsmans, l’avocate de Jan Fabre, l’a décrit comme un « anar romantique », mais « pas un criminel ».

Elle a reconnu son « fort caractère », avant de préciser : « il ne s’agit pas ici de mineures sans défenses qui sont abusées, mais de femmes fortes, éduquées, qui choisissent d’aller faire de la danse radicale avec Jan Fabre ».

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